26/7/2022
18/11/2024
Quelle est l'origine du Revenue Based Financing (RBF) ?
Lors d’un projet de création d’entreprise ou lors de son expansion, le financement est le nerf de la guerre. Les entreprises déjà bien installées ont aussi besoin de financer leur BFR, soit leur Besoin en Fonds de Roulement. De nombreuses solutions de financement existent pour les différentes étapes de vie d’une entreprise. En pré-seed, à la genèse d’un projet, les moyens de financement préconisés sont la love money et les subventions. En seed, les business angels, les banques, et les fonds d’amorçage sont conseillés. Un nouvel outil de financement apparaît dans le paysage des entreprises au stage seed : le Revenue Based Financing. Le Revenue Based Financing est une avance immédiate des revenus d’une entreprise. Ce financement innovant provenant des États-Unis est de plus en plus utilisé en France. Qu'en sera-t-il pour 2024 ?
Qu’est-ce que le RBF ?
Un modèle de financement innovant
Le Revenue Based Financing est un modèle de financement innovant qui repose sur les revenus d’une entreprise. Les entreprises se construisent de plus en plus facilement grâce à des logiciels, des outils no-code ou encore un accès gratuit aux réseaux multicanaux.
En parallèle, le financement d’entreprise s'adapte, devient plus flexible et se simplifie. En effet, les temps où les prêts bancaires chronophages étaient les seuls moyens d'accéder à un financement pour monter son entreprise, sont révolus. Aujourd'hui, les outils de financement se multiplient et l’accès à de la trésorerie rapide se démocratise. C’est dans cette démarche que le RBF est né.
Le RBF est une avance de trésorerie avantageuse
Le concept du RBF est simple. Un investisseur, ici Karmen, transforme les revenus prévisionnels d’une entreprise en trésorerie immédiate.
Cette avance en trésorerie est remboursée au bout d’environ 9 à 12 mois, proportionnellement aux résultats de l’entreprise. Ce fonctionnement est beaucoup plus flexible qu’un prêt bancaire traditionnel qui préconise des taux fixes d'intérêt.
D’où vient le RBF ?
Un produit américain à l’origine
L’inventeur du RBF est Arthur Fox. Arthur Fox crée le RBF dans les années 1980. Cet ingénieur américain, diplômé du MIT, commence par travailler chez Hewlett-Packard, avant de devenir, dans les années 1970, un business angel à succès.
En plus d'investir dans les entreprises, Arthur Fox se lance à la recherche de nouvelles solutions de financement. C’est lors de ces recherches, que le Revenue Based Financing voit le jour.
Arthur fait des essais d’investissement en avançant les revenus d’entreprises digitales. Il rencontre un franc succès : la rentabilité de ses deux fonds dépasse les 50 % et la trésorerie investie est recouvrée après seulement une trentaine de mois.
Un développement express aux Etats-Unis
Le RBF vient des États-Unis dans les années 1980-1990, et se répand dans le monde entier. Depuis, le RBF fait un carton plein aux États-Unis. Cet outil devient la principale alternative à la levée de fonds sans avoir à diluer son capital.
Le RBF n’est pas seulement utilisé pour des petits compléments de financement. Certaines entreprises lèvent de grandes sommes en RBF. Pour pouvoir proposer des enveloppes adaptées à tous types d’entreprise, en 2019, Liquidity Capital a levé 500 millions de dollars destinés uniquement à proposer du RBF. Cette somme conséquente est 10 fois supérieure aux investissements réalisés par les business angels en France en 2019 !
Un essor récent en France
L’essor du RBF en France est plus lent qu’aux États-Unis mais commence à exploser.
En 2018 en France, le RBF représentait 15 % des financements participatifs. Ce “bon plan” se répand rapidement dans l’écosystème entrepreneurial français, au point de représenter 25% de ces financements participatifs en 2019. Depuis, ce chiffre continue de croître .
En 2020, le RBF, c’était plus de 3 millions d’investissement pour 310 entreprises.
Pourquoi le RBF est-il si novateur ?
Le RBF est un outil de financement extrêmement innovant.
Tout d’abord, le RBF est une solution de financement qui est rapide. Comparé à une levée de fonds qui prend en moyenne 9 mois, un financement via le RBF peut prendre seulement 48 h.
Une levée de fonds comporte de nombreuses étapes, des decks, des présentations et des négociations pour la dilution de capital social. Ce processus est chronophage. Il est même parfois envisageable de faire appel à un leveur de fonds pour faciliter les démarches.
À l'inverse, le RBF utilise l’open banking : grâce à des intégrations à des services comme Qonto ou Stripe, le prêteur, ici Karmen, se connecte aux données financières de l’entreprise de manière sécurisée et en lecture seule.
Après avoir collecté ces données, un algorithme analyse et détermine si oui ou non l’entreprise est éligible au RBF. Les critères principaux d’éligibilité sont :
- Avoir 1 an d'activité commerciale ;
- Avoir un minimum de 300K€ de CA annuel ;
- Perspectives de croissance tangibles ;
- Société ou entité basée en France.
Ce concept est digitalisé, rapide et simple à exécuter, et ne nécessite pas de garanties personnelles des fondateurs. Ils reçoivent, en moins de 48h, de la trésorerie sur leur compte sans avoir dilué leur capital social.
Karmen, leader du RBF en France
Karmen défend le RBF car c’est une solution de financement efficace qui est plus démocratique que les autres moyens de financement.
En effet, le RBF est largement plus accessible qu’une levée de fonds par exemple. Lors d'une levée de fonds en pré-seed ou en seed, soit au début de l’entreprise, les investisseurs vont regarder si les fondateurs ont fait des écoles reconnues ou s’ils ont des garanties personnelles conséquentes. Statistiquement, beaucoup plus d'hommes reçoivent des fonds par les VCs, venture-capital ou capital-risque.
Pour se financer en RBF, il suffit de remplir un formulaire en ligne en quelques minutes sans demander de garantie personnelle ou le profil des fondateurs. Le point d’attention se fait uniquement au niveau de la performance.
De plus, un VC peut choisir de financer seulement un type de start-up précis tel que des start-up medical ou deep tech. Le RBF permet à des start-ups de n’importe quelle industrie de trouver du financement pour sa croissance. En bref, le RBF se veut démocratique et efficace.
Lors d’un projet de création d’entreprise ou lors de son expansion, le financement est le nerf de la guerre. Les entreprises déjà bien installées ont aussi besoin de financer leur BFR soit leur Besoin en Fonds de Roulement. Le Revenue Based Financing est un outil de financement non-dilutif qui consiste à avancer les revenus d’une entreprise en trésorerie immédiate.
Karmen est l’acteur principal du RBF en France. Karmen en proposant un service rapide en moins de 48h, personnalisé et accessible à tous. Cet outil de financement proposé par Karmen est non-dilutif et ne demande aucune garantie personnelle.