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Financement non-banking : quelles sont les solutions de crédits non-bancaires ?
Sommaire
Publié le

27/5/2024

Mis à jour le

18/11/2024

Financement non-banking : quelles sont les solutions de crédits non-bancaires ?

Il existe plusieurs solutions de financement non dispensées par des acteurs bancaires classiques. Alors que les banques prêtent difficilement et exigent de nombreuses garanties et conditions, ces solutions sont réputées transparentes et innovantes. Quelles sont les solutions de crédits non-bancaires en 2024 ? Nous détaillons tout ce que vous devez savoir dans cet article.

Qu’est-ce qu’un crédit non bancaire ?

Le crédit au particulier est une forme de prêt sans intervention des institutions bancaires qui se conclut entre deux individus. Également appelé PAP ou P2P, ce crédit est généralement plus facile à obtenir qu'un crédit bancaire. 

D'ailleurs, ce genre de prêt bénéficie de frais réduits pour la constitution du dossier, avec des taux d'intérêt bien souvent moins élevés.

Le financement non-bancaire s’est démocratisé après 2008 en réaction à la crise des subprimes. En effet, la crise financière a levé le voile sur une gestion du risque mal maîtrisée par les banques et a entraîné la mise en place d’une politique macro-prudentielle plus stricte, notamment au travers de l’initiative Bâle III. L’augmentation des réserves de fonds propres des banques et les différentes initiatives mises en place ont eu pour conséquence indirecte de réduire l’accès au crédit des start-ups et autres PME innovantes, notamment en France où le poids des encours bancaires dans le financement des petites entreprises est particulièrement fort.

De plus, le non-banking se distingue du système bancaire historique par l’absence d’effet de levier sur les capitaux financés. Contrairement aux banques, les acteurs du non-banking n’ont pas la capacité de créer de la monnaie scripturale. Plus globalement, les entreprises non-banking ne disposent pas d’agrément bancaire et ne peuvent ainsi pas recevoir les dépôts des épargnants. 

Qui sont les principaux acteurs non bancaires ?

La rencontre d’une demande de financement largement insatisfaite sur un marché très fortement intercédé avec la puissance d’Internet et l’efficacité des nouvelles technologies a conduit à l'émergence de nombreuses fintechs proposant des services non-bancaires

Le financement participatif

Le financement participatif, aussi appelé crowdfunding, est un échange de fonds entre individus en dehors des circuits financiers institutionnels. Cet appel de fonds se réalise généralement via des plateformes en ligne promouvant des projets. Le financement peut ensuite prendre 4 formes :

  • Un don, sans retour demandé
  • Un don en attente d’une récompense 
  • Un prêt avec ou sans intérêt
  • Une prise de participation dans le capital ou « equity »

Le financement participatif s’appuie donc sur la solidarité collective et peut être considéré comme une des réponses technologiques et innovantes à l’incapacité des banques à financer des entreprises naissantes, voir même encore inexistants, en rassemblant des personnes ayant des capacités de financement (dons, prêts, apports en fonds propres) autour d’un projet nécessitant des investissements initiaux.

Les places de marché

Certaines plateformes prennent la forme de « marketplaces » et mettent en relation un besoin de financement avec un financeur couvrant  la totalité du besoin du bénéficiaire. Les besoins portent le plus souvent sur des montants faibles, du fait de l’exposition importante au risque, et sur des maturités courtes. C’est pourquoi ce modèle s’adapte particulièrement bien au financement de créances commerciales, comme le montrent les exemples de Marketinvoice au Royaume-Uni, ou Receivables Exchange aux États-Unis.

Le Revenue Based Financing

Le Revenue Based Financing est un nouveau schéma de financement qui se base sur les revenus futurs de l’entreprise. Il permet notamment aux entreprises digitales disposant de revenus complets de financer leur croissance de façon non-dilutive et très rapidement. 

C’est un moyen pour les entreprises de lever des capitaux en promettant un pourcentage des revenus futurs en échange de l'argent investi. Il constitue une bonne alternative à la levée de fonds.

Dans le cadre du Revenue Based Financing, l'investisseur n'a pas de propriété directe dans l'entreprise et n’exige pas de paiements fixes. En effet les sommes données à l’investisseur vont être proportionnelles à la performance de l’entreprise

Concrètement, si vos ventes chutent pendant un certain mois, vos redevances seront réduites. Inversement si le mois suivant, vos ventes augmentent, les sommes à donner augmenteront de la même façon.

Cette alternative à la levée de fonds possède aussi l’avantage d’être accessibles pour de multiples types entreprises. Elle n’exige pas des critères de rentabilité, de prévisions de croissance exponentielle ou la mise sur le marché de produits ultra innovants. 

Avec Karmen, les start-ups, SaaS et entreprises du e-commerce françaises bénéficient d’une solution de financement 100 % non-dilutif, digitalisée, et rapide. Votre éligibilité au financement est déterminée en moins de 48 heures. En cas d’éligibilité, les fonds sont débloqués très rapidement. Pour en savoir plus, contactez-nous

Pourquoi recourir à un financement non bancaire ?

Les financements non-bancaires comportent de nombreux avantages et profitent tout aussi bien au prteur qu'à l'emprunteur. En effet, l'emprunteur peut se passer des conditions imposées par les banques pour obtenir un crédit classique. L’accès au financement est ainsi démocratisé et les personnes qui ont ainsi un revenu limité, les entreprises ne pouvant répondre aux conditions et garanties des banques peuvent se financer

Des contraintes moins élevées

Tout d’abord, le non-banking diminue les contraintes à l’accès aux financements en outrepassant les contraintes d’octroi des crédits bancaires. Néanmoins, les démarches pour obtenir un prêt peuvent être assez longues et nécessitent de nombreuses garanties. Il faut par exemple que les associés effectuent un apport en fonds propres suffisant. Cet apport doit souvent représenter au moins 20 % du financement global. 

Comme nous l’avons noté précédemment, à la suite de la crise financière, les banques ont accru les clauses et garanties demandées aux entreprises pour obtenir un crédit. Bien que le coût financier d’un crédit ait diminué, le nombre d’entreprises pouvant en bénéficier s’est donc réduit. Le non-banking supprime ces barrières à l’entrée par un prix adapté au risque, souvent plus élevé mais qui convient aux projets naissants du fait d’une rentabilité attendue plus élevée.

Enfin, un autre avantage du crédit non-bancaire concerne le faible coût des frais de dossier et la facilité pour monter son dossier de financement. Par ailleurs, il n'est également pas concerné par de lourdes contraintes administratives. 

Des solutions de financement plus diverses

De plus, les solutions proposées par les financements non-bancaires couvrent un plus large panel de besoins. Le crédit classique implique toujours le remboursement d'intérêt en plus de la somme empruntée. Cette dernière peut alors être remboursée en plusieurs fois le long de la durée du prêt (prêt amortissable) ou en une fois à la fin de l'échéance (prêt in fine). De leur côté, les solutions de financement non bancaires sont diverses et innovantes. 

Du bas de bilan au haut de bilan, les entreprises trouvent dans chaque situation une solution spécifique du fait de la diversité des plateformes de financement existantes. L’enjeu reste de savoir dans quelle mesure cette diversité permettra de couvrir l’intégralité des besoins des entreprises, qu’il s’agisse de la nature des fonds, de l’objet du financement ou de la taille. Ainsi, s’il est possible de contracter un prêt auprès d’un acteur non-bancaire, il est également possible de se financer grâce à ses revenus  futurs avec le RBF.

Une meilleure transparence

Les systèmes de financement non-bancaires améliorent également la transparence entre prêteurs et emprunteurs. Condition nécessaire au bon fonctionnement du non-banking, la transparence accroît la confiance des investisseurs dans les plateformes et sur le contrôle du risque des prêts. La proximité virtuelle entre investisseurs et emprunteurs permise par Internet rend plus facile l’accès à la liquidité pour les entreprises, car les apporteurs de fonds savent avec plus de précision avec quel niveau de risque ils investissent.

L’efficacité et la meilleure transparence des acteurs non-bancaires a même été favorisée par la puissance publique et l’instauration de l’Open Banking. Cette tendance est née en Europe suite à l’adoption de la Directive européenne relative aux Services de Paiements (DSP2) en 2015. Concrètement, l’Open Banking fait référence à un système bancaire “ouvert”, dans lequel les utilisateurs, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises, peuvent autoriser des acteurs financiers à avoir accès aux données sur leurs actifs et leurs opérations financières.

Ainsi, les financements non-bancaires se sont démocratisés à la suite de la crise des subprimes et répondent à un besoin croissant de financement pour les petites entreprises et projets mal ou non financés par les banques classiques. Alors que les banques accordent des prêts difficilement et exigent de nombreuses conditions et garanties, le crédit non-bancaire s’érige comme une alternative de financement innovante et transparente. Il existe une solution pour financer  de façon non-dilutive et rapide les investissements des entreprises digitales : le Revenue Based Financing est la solution pour votre entreprise !